Malgré ce que le webmaster avait annoncé, et l’évitement des bosses les plus raides, le parcours était plutôt fatiguant. Cela n’a pas fait peur aux dix présents du jour: Eric, Bruno, Jean-Claude, Sylvain, Aleks, Vincent, Tonio, le webmaster évidemment, Stéphane Va. et Fabien qui revient après 7 mois. Stéphane V en musculaire? Optimiste, va!
Montée par la route et GR direction Vaucottes, un peu humide, le peloton s’étire déjà beaucoup, il faut dire que à froid, ça pique. Descente très défoncée dans le bois des Hogues, plusieurs fois il a fallu franchir les gros trous à pieds; la 2° partie est plus fun, avec de belles marches à sauter pour ceux qui savent débrancher le cerveau! Fabien suit même s’il n’est pas très à l’aise dans ce genre de chemins très remuants.
On poursuit en montant sur Vattetot dans le fond du bois, plus tranquille avent de plonger sur Etigues. La descente est ravinée au possible, pas le choix, il faut passer à pieds en haut. On longe les barbelés puis longue montée de la route jusqu’à Bénouville, on voit nettement qui est en forme! On continue par le GR direction Etretat et passage très sympa dans le Petit Val à Etretat, mais là encore il faut faire parler les mollets car il y a de belles bosses à passer, et bien glissantes parfois, Tonio maudit son Toro! Grosse descente par la route à la plage, Stéphane V n’arrête pas de glisser de l’arrière et fait chuter Eric sur le goudron, ouille!
Photos Alexandre
Petite pause à la plage et on enchaine avec la longue montée du golf, Fabien s’accroche quand Stéphane s’avoue vaincu par cet enchainement de difficultés et demande grâce. On rejoint le Tilleul, c’est plat mais vent de face, et enfin la bonne descente, ça ne glisse pas, tant mieux. On poursuit par le Vauchel, la route est bien crade, puis Stéphane et Vincent coupent par la route direction Les Loges. Le reste du groupe s’engouffre dans le bois pleine balle, l’eau gicle sous les roues sous l’action de nos mollets libérés, Aleks et le webmaster se tirent la bourre mais les autres ne sont pas très loin. Il faut sortir du bois par la Cavée des Hérauts, ça grimpe sans piège même si ça tire dans les jambes, et on rejoint le bois de Vaucottes que l’on descend à nouveau en sautant allègrement les marches tels des chevreuils poursuivis par des chasseurs. Mais évidemment, il reste la dernière montée et celle-là, on l’a bien sentie, il en fallait du courage pour ne pas poser le pied, bravo les champions! Dernière ligne droite avec la grosse descente bétonnée, sente aux amoureux et, ouf, les voitures: il est 11h55, parfait! Vincent est là, impeccable. Bravo aussi Bruno qui se sent de mieux en mieux à chaque sortie. 35 km pour 550 m de D+, on n’est pas trop sale, chouette sortie au final.