6 au départ pour cette sortie estivale au départ d’Auberville la Campagne : Jean Claude notre doyen, Jacky la gouaille et sa roue arrière toute neuve (on espère), Philippe Le corse le terrasseur du Covid, Laurent S notre champion toute catégories, Fabien M le tennisman, et moi le local de l’étape. Le temps couvert va nous assurer une sortie sous une température idéale de 20/25°C, sans pluie.
On descend tranquillou vers le bois de Claville, puis on attaque les choses sérieuses. Le chemin raviné, découvrant ornières, racines et silex saillants, nous rappelle qu’il y a eu des écoulements d’eau en abondance sur cette planète. Pilotage de précision exigé pour cette première descente. Un peu de goudron et on remonte le chemin du fond des mares, puis ça descend sur le chemin des chevreuils et ça remonte vers St Arnoult. Les chemins sont plutôt propres mais quelques ronces ont survécu à la sécheresse et griffent cuisses et avant-bras au passage. Sauf moi. J’étais équipé en salopettes et manches longues 😊
En haut de la bosse du clos de St Arnoult, JC tape la discussion avec un autochtone, ex pompier, qu’il a connu il y a bien longtemps. Excellente occasion pour reprendre un peu son souffle et observer la mare. Même pas à sec !!!. Mais on ne s’y baignerait pas ! On continue à enchainer les dénivelés négatifs et positifs pour atteindre la forêt du Trait Maulevrier. Et surprise, on croise un VTTiste sur les chemins forestiers très roulants, jusqu’à la Pommeraye. Il sera notre seule rencontre de VTTiste du parcours.
Tous sur les freins dans la descente en S sur le GR2 vers la Seine. Et on attaque la terrible et redoutée montée de la Guerche. Fabien commence à souffrir, mais il insiste, et montera également tout sur son vélo. Bravo. Petite photo et pause sucrée avant la descente pentue, sinueuse et technique vers Villequier. Un pur bonheur à descendre, et quasi immontable dans l’autre sens. Bord de Seine puis remontée vers la sente du grand Val dans la forêt de Villequier ou JC va crever. Le Corse commence a souffrir et on décide alors de couper en direction de Touffreville la Câble par un chemin de plaine, qui se révèle bien crevant, vent de face, défoncé par les taupes. Dernière remontée par le bois sous Auberville. Une petite bière à l’arrivée pour clôturer ces 33.6km et 645D+.
Patrick
