Pont de Brotonne : givrés comme des esquimaux, la couleur (chocolat) en prime!

Tout d’abord, merci à mes compagnons d’ infortune de m’avoir attendu au départ, j’arrivai juste à l’heure et eux 5 étaient déjà prêt à en découdre. Éric M mène le groupe avec l’aide de son GPS, les débuts le long de la Seine sont avalés à un rythme correct sous l’impulsion de gégé, Jojo distille l’excédent de la veille. On s’éloigne de l’eau pour flirter avec le pied de la falaise sur un chemin pierreux et glissant à souhait jusque Heurteauville, la plus belle cote de la matinée nous attend et la sélection par l’ écrémage fait son oeuvre: le terrain est lourd et la pression sur les pédales se veut très appuyée et usante. Jojo regrette d’avoir sorti son 26″, ça lui semble être un handicap dont il se serait passé. On redescend en forêt de Brotonne, c’est glissant, les travers nous guettent à tout instant. Gégé est à la peine, le manque d’ entraînement se paye cash sur ces terrains détrempés et le plus dur arrive: un chemin en lisière labouré par le passage de chevaux, il faut relancer tout du long, se mettre en danseuse sous peine de rester planté et lire le terrain pour en éviter les pièges (spongieux). Encore un petit coup de cul à monter pour finir de brûler les cuisses. Fabrice et Ludo gèrent bien toutes ces difficultés mais les vélos souffrent peut-être  plus que nous, des bruits étranges apparaissent de toutes parts. On sort de la forêt pour rejoindre la Mailleraye par la route (2km de trêve boueuse) puis retour par le chemin le long de la Seine, pas 1cm2 de nos pieds à la tête qui ne soit épargné par la boue. La neige fondue vient nous gacher l’arrivée aux voitures, il est grand temps car la courroie d’Éric vient de lâcher ainsi que les plaquettes de freins de Jojo. On se change pour retrouver des vêtements secs et un aspect plus humain mais Ludo s’aperçoit qu’il a oublié son change (c’était pas le jour)… Fin d’une sortie de 42kms tout de même et le lavage promet d’être aussi soutenu… Sylvain

La trace de Ludo